« Les Émigrants »
1er décembre 2016,
Bonjour à toutes et à tous,
Pas vraiment une lettre ce matin, juste l’envie de partager avec vous ce poème, que je viens de recopier, tout plongé que je suis dans le projet de livre sur mon grand-oncle Charlick.
Les Émigrants
Leurs yeux lourds de sel
et leurs mains friables
on nage en choeur tant qu’il fait jour
criait le maître des épaves
on suit la pente
on se souvient des bords de route
et de l’ouvrage
et de ces faubourgs aboyeurs
où les femmes savent attendre.
Armel Gourvil
(vers… 1953 !)
Armel fut le compagnon de route de Kerga sur le chemin du Tro Breiz en 1945.
A très bientôt
Etienne